Comme nous le savons tous, innover et créer quelque chose de nouveau est généralement considéré, à juste titre, comme un effort important, mais très risqué. En tant que tels, les responsables de l’innovation sont constamment soumis à une forte pression provenant de toutes part.

Lorsque le sujet de l’innovation est abordé, nous nous concentrons souvent sur l’aspect pratique du sujet, comme les process, les bests practices et les outils. Il s’agit sans aucun doute de sujets très importants, mais ils ne sont rien en comparaison de la prise de décision.

Si la prise de décision en matière d’innovation est bancale dans une entreprise, aucun artifice ne fera une réelle différence. Et, malheureusement, c’est un domaine dans lequel nous constatons que de nombreux dirigeants d’entreprises, voire la majorité, éprouvent des difficultés.

Aujourd’hui, nous allons donc nous concentrer sur les compétences et la manière d’aborder ses prises de décision en tant que leader de l’innovation, en particulier dans les ETI et les grandes entreprises.

Nous allons d’abord explorer certains des principaux défis et idées reçues liées à ce sujet afin d’expliquer pourquoi tant de dirigeants échouent, puis nous vous fournirons des outils plus pratiques pour affiner vos compétences décisionnelles (ou celles de vos supérieurs) dans le monde complexe et imprévisible de l’innovation.

Pourquoi est-il si difficile de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation ?

Commençons par examiner les principales caractéristiques de l’innovation.

  • Par définition, il s’agit de faire quelque chose de nouveau qui n’a jamais été fait auparavant. En tant que tel, il y a beaucoup d’incertitude et de points d’interrogation liés à presque tous les aspects de l’innovation.
  • Dans de nombreux cas, vous travaillez également à résoudre des problèmes dans un environnement complexe, ce qui signifie que les choses sont liées les unes aux autres et qu’il est donc difficile de prévoir ce qui va se passer.
  • En raison de ce qui précède, il n’y a généralement pas beaucoup de données historiques sur lesquelles s’appuyer.
  • Il n’y a pas non plus de benchmarks fiables ou d’études de marché disponibles. Et, comme tout est nouveau, les données que vous pouvez obtenir à partir de questionnaires/sondages auprès des clients ou d’autres méthodes similaires ne seront probablement pas fiables non plus.
  • De plus, comme votre équipe n’a jamais fait cela auparavant, vous ne pouvez pas non plus créer un plan de projet très réaliste pour le mettre en œuvre.

Lorsque vous mettez tout cela ensemble, vous vous retrouvez dans un environnement difficile à gérer et, dans la plupart des cas, vous ne disposerez pas des données nécessaires pour prendre des décisions fondées sur des preuves ou des plans réalistes.

En quoi cela diffère-t-il de la prise de décision habituelle ?

Approfondissant la question en comparant la prise de décision en matière d’innovation avec le contexte de la prise de décision « ordinaire ».

Dans une entreprise donnée, la majorité des dirigeants sont arrivés là où ils sont parce qu’ils ont réussi dans ce que l’entreprise faisait dans le passé. Et comme ils ont accédé à des postes de direction, ils ont évidemment une grande responsabilité pour l’entreprise – et aussi beaucoup à perdre sur le plan personnel.

Cela signifie évidemment qu’ils veulent prendre des décisions éclairées, fondées sur des preuves, qui présentent le moins de risques possible et le meilleur rendement possible. Ils veulent disposer à l’avance d’un plan bien pensé et structuré, allouer les ressources en conséquence et suivre de près l’avancement par rapport à la feuille de route tout en améliorant continuellement le process.

Et pour cause, ne pas vouloir faire cela serait tout simplement imprudent ou tout simplement stupide !

Cependant, le problème est que, parce qu’ils ont un mode de fonctionnement qui leur est propre, ils ont l’habitude de disposer de nombreuses données, dont la plupart sont assez fiables. Parfois, il existe également un historique des performances des collaborateurs dans les missions confiées, ce qui permet d’établir des plans réalistes pour un avenir assez lointain.

Comme déjà expliqué, pour l’innovation, rien de ce qui précède n’est possible, ou du moins, pratiquement réalisable !

L’innovation s’inscrit dans un contexte très large, et pour pouvoir y réussir, les « chargés de l’innovation » doivent comprendre ces différences fondamentales entre innovation et l’historique de l’entreprise, puis adapter leur réflexion en conséquence.

Cela est, bien sûr, plus facile à dire qu’à faire lorsque vous avez eu de nombreuses réussites en travaillant dans l’autre sens pendant des années, voire des décennies.

Les fondamentaux pour prendre de bonnes décisions en matière d’innovation

Tout cela peut donner l’impression qu’il est pratiquement impossible de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation.

La bonne nouvelle est que ce n’est pas le cas, à condition de comprendre quelques principes fondamentaux. Ceux-ci déterminent la manière dont les décisions doivent être prises, et tant que vous agissez en conséquence, il y a de fortes chances que vous preniez les bonnes décisions. Cela ne garantit pas le succès de l’innovation, bien sûr, mais cela contribue grandement à améliorer vos chances de réussite.

1. Acceptez que votre stratégie et vos plans d’affaires soient toujours erronés.

La première chose, et la plus importante, est que vous devez accepter le fait que quelle que soit la stratégie d’innovation ou le business plan que vous avez créé, il sera toujours soit tout à fait faux, soit, au mieux, sous-optimal.

Nous avons déjà évoqué les raisons à propos de cette situation au début de l’article, mais il existe un dicton courant dans le monde des startups qui résume bien la situation : « aucun business plan ne survit au premier contact client« .

Pour résumer, il est important de comprendre que si vous innovez, vous repoussez toujours les limites et explorez l’inconnu. En tant que tel, vous ne serez jamais en mesure de tout voir clairement, ni d’avoir toutes les réponses à l’avance. C’est simplement une chose avec laquelle les innovateurs qui réussissent ont appris à organiser leur temps judicieusement.

Vous avez toujours besoin d’objectifs et d’une stratégie, et il est toujours utile d’avoir des plans, mais vous devez simplement accepter qu’ils comportent de nombreuses failles. Il ne sert donc à rien de passer beaucoup de temps à essayer de les rendre parfaits. Concentrez-vous plutôt sur la recherche de leurs défauts, et ce le plus rapidement possible. Et la seule façon d’y parvenir, c’est de mettre le plan en pratique rapidement et de l’adapter en conséquence.

Il s’agit de la pierre angulaire fondamentale qui mène à nos prochains points clés : tester, apprendre, adapter, progresser.

2. Testez votre plan rapidement – et commencez par les parties les plus risquées

Comme nous venons de le voir, une fois que vous acceptez que votre plan soit erroné, le vrai travail ne consiste plus à s’assurer que le plan est suivi à la lettre. Il s’agit de tester le plan initial, quel qu’il soit, dans le but d’apprendre quelles sont les parties qui fonctionnent et, surtout, celles qui ne fonctionnent pas, puis de les adapter en conséquence.

Pour de nombreux dirigeants, cela peut sembler peu sophistiqué et peu scientifique, mais ce n’est pas le cas.

Revenons sur ce que celles et ceux d’entre nous qui ont suivi un cursus universitaire ont appris : la méthode scientifique. L’idée est de partir d’une théorie ou d’une hypothèse, puis de procéder à des essais sur le terrain pour vérifier cette hypothèse et analyser les résultats pour voir si elle est correcte. C’est ainsi que l’on fait de la recherche de pointe, et c’est aussi ainsi que l’on innove, purement et simplement.

Ainsi, en tant que chef d’entreprise ou décideur, n’oubliez pas que votre stratégie, ainsi que vos business plan et études de marché ne sont jamais que des hypothèses attendant d’être testées. Le véritable travail, et la différence entre ceux qui échouent et ceux qui réussissent, sera votre capacité à vous adapter à tout ce que vous apprenez – assez vite et assez bien.

La clé pour y parvenir peut être un peu contre-intuitive pour beaucoup d’entre nous : nous devons commencer par l’hypothèse la plus risquée.

Dans la plupart des projets d’entreprise, il est logique d’essayer d’obtenir d’abord des résultats rapides pour faire avancer les choses et obtenir un soutien, mais pour la stratégie et l’innovation, c’est généralement problématique.

Dans de nombreux cas, cela vous conduit à un faux sentiment de réussite car vous mettez en œuvre les défis triviaux alors qu’il y a toujours un défi qui se pointe à l’horizon.

Résultat : vous travaillez beaucoup et dépensez beaucoup d’argent pour vous rendre compte que le plan initial ne fonctionnera pas sans changements majeurs lorsque vous rencontrerez ce défi.

À ce moment-là, la plus grande partie de ce dur labeur devra être jetée, et vous aurez également perdu beaucoup de temps dans le processus. Ou pire, vous risquez d’être la proie de l’erreur des coûts irrécupérables et de continuer sans réelle chance de succès.

D’un autre côté, si vous commencez par tester la partie la plus risquée et la plus critique, vous subirez probablement des difficultés et des échecs au début, mais vous arriverez bientôt à un point où vous comprendrez suffisamment bien la problématique pour être capable de le résoudre de la bonne manière.

Cela vous permettra d’économiser du temps et de l’argent par la suite – et de minimiser le risque que le projet se solde par un échec extrêmement coûteux.

Pour la plupart des entreprises, les parties les plus risquées sont généralement liées à la demande des clients, mais il existe aussi des cas où il peut s’agir de quelque chose de différent, comme la technologie.

Par exemple, si vous parvenez à mettre au point un remède super efficace et abordable pour toutes sortes de cancers, le reste est insignifiant. La demande ne manquera pas, et il ne sera pas difficile de créer une grande entreprise à partir de là. Dans ce cas, vous devez vous concentrer sur la résolution du défi technique et ne pas trop vous soucier du marketing, des canaux de distribution, etc.

D’autre part, au 21e siècle, il est facile de créer la prochaine plateforme de réseaux sociaux. Vous pouvez le faire en tant qu’individu avec une expérience préalable minimale ou nulle en matière de codage et un budget minimal. La grande question est de savoir si quelqu’un voudra l’utiliser ou payer pour cela. Il est donc insensé de peaufiner tous les aspects de la plateforme et de la préparer pour un lancement massif sur toutes les plateformes de distribution en même temps, si vous n’avez pas de preuves solides de la demande pour ce que vous faites.

3. Focus sur la rapidité – une mauvaise décision aujourd’hui est mieux qu’une bonne plus tard

La troisième et dernière clé d’une prise de décision réussie en matière d’innovation consiste à faire le focus sur la rapidité de la prise de décision.

Dans de nombreuses grandes entreprises, la prise de décision a tendance à être assez lente. Il est souvent utile de demander l’avis de toutes les parties de l’organisation sur une décision potentielle et de leur faire approuver la décision à l’avance afin de réduire la résistance au changement en cours de route – et d’éviter d’avoir à assumer la responsabilité personnelle de mauvaises décisions.

Et comme la plupart des décideurs sont très occupés, cela peut prendre des semaines, voire des mois, pour les contacter tous, les mettre au courant et leur fournir suffisamment d’informations pour qu’ils puissent approuver une décision, même si elle est relativement simple.

Comme nous l’avons mentionné, il y a bien sûr un intérêt à procéder de cette manière, mais même avec toutes ces informations, les décisions seront souvent mauvaises en matière d’innovation pour les raisons que nous avons déjà évoquées. Au final, cette valeur sera plutôt marginale comparé à l’ensemble.

Cependant, le coût de ce type de prise de décision lente et participative est énorme, à la fois en termes de temps de travail, mais aussi en termes de créneaux de calendrier perdus. De plus, les innovations sont presque toujours controversées, et si un consensus doit être atteint, il est probable que vous n’obtiendrez qu’une version pire et édulcorée de l’idée initiale.

Si l’on ajoute à cela le fait que beaucoup, sinon la plupart, des décisions initiales, tout comme les plans d’affaires, seront de toute façon moins qu’optimales en raison de la forte incertitude, il vaut mieux prendre une décision rapide maintenant, même si elle est mauvaise, que d’essayer de prendre une décision apparemment parfaite plus tard.

Si vous agissez rapidement et de manière décisive, vous pouvez généralement prendre la décision, la mettre en œuvre et savoir si elle était la bonne dans le temps qu’il faut à certaines organisations pour prendre cette décision. Il s’agit d’un avantage concurrentiel clé qu’il est pratiquement impossible pour une organisation plus lente de surmonter.

Ainsi, en matière d’innovation, privilégiez toujours l’action. N’attendez pas plus d’informations ou plus d’avis, mais agissez tout simplement en vous assurant que vous avancez dans la bonne direction générale, même si vous devez régler certains détails au fur et à mesure.

En comprenant et en appliquant ces trois principes fondamentaux dans votre prise de décision, vous ferez mieux que la plupart des autres organisations.

Toutefois, les meilleurs leaders de l’innovation vont au-delà de ces principes fondamentaux.

L’art de décider des bonnes choses

Comme nous venons de l’établir, les leaders de l’innovation doivent être décisifs et capables de prendre rapidement de nombreuses décisions dans un environnement caractérisé par un haut niveau d’incertitude.

Ainsi, s’il est important d’être décisif, l’incertitude signifie également que vous devrez être à l’aise pour repousser certaines décisions, laissant ainsi des questions ouvertes.

La compétence que les meilleurs innovateurs maîtrisent est leur capacité à déterminer lesquelles de ces questions doivent être abordées maintenant, et lesquelles doivent être laissées ouvertes. Ils posent les bonnes questions et s’attachent à prendre les bonnes décisions, et pas seulement les questions et les décisions qui vous ont été présentées.

Les meilleurs innovateurs posent les bonnes questions et s’attachent à prendre les bonnes décisions, pas seulement les questions et les décisions qui vous ont été présentées.

Pour expliquer ce que cela signifie, utilisons un exemple un peu trop simplifié qui n’est pas lié à l’innovation en soi, mais auquel nous pouvons tous nous identifier :

On entend souvent des gens dire qu’on peut soit travailler dur, soit travailler intelligemment, et qu’il faut ensuite décider lequel des deux on veut qu’ils fassent.

La question est évidemment un piège, parce que personne ne veut « travailler bêtement », donc parmi les options présentées, tout ce que vous pouvez vraiment faire est de dire de travailler intelligemment. Mais c’est en fait la mauvaise réponse.

En choisissant simplement l’une ou l’autre, quelle que soit celle que vous choisissez, vous n’obtiendrez jamais de grands résultats. Pour les obtenir, vous devez bien sûr travailler à la fois beaucoup et intelligemment.

La vraie question est donc : comment changer le système pour ne pas avoir à choisir entre l’un ou l’autre, mais pouvoir avoir les deux ?

En tant que leader, vous devez donc ignorer ces choix non pertinents que les gens utilisent souvent comme excuses pour choisir la voie de la moindre résistance. Essayez de creuser davantage et de trouver des réponses aux questions qui comptent vraiment.

C’est ainsi que pensent les vrais leaders et innovateurs : ils trouvent des moyens de modifier le système afin d’obtenir le résultat qu’ils souhaitent.

C’est ainsi que pensent les vrais leaders et innovateurs : ils trouvent des moyens de changer le système pour arriver au résultat qu’ils souhaitent.

C’est, bien sûr, plus facile à dire qu’à faire !

Cependant, le monde est rempli de situations et de décisions comme celle-ci, où vous devez choisir entre des alternatives moins qu’idéales. Dans certains cas, vous pouvez simplement choisir l’une ou l’autre, mais pour les questions et les problèmes qui comptent vraiment, vous ne pouvez pas vous contenter de ces options et résultats médiocres, au mieux mitigés.

La seule façon de dépasser ces options et d’obtenir des résultats vraiment excellents est de poser la question que la plupart des gens n’ont pas encore posée, ou du moins qu’ils n’ont pas été capables de résoudre.

Exemples de choix trompeurs dans la pratique

Il existe d’innombrables exemples de ce phénomène dans le domaine du leadership et de l’innovation. Voici quelques exemples courants :

  • « Voulez-vous que cela soit fait correctement (de manière fiable, sûre…), ou voulez-vous que cela soit fait rapidement ? »
  • « Voulez-vous une innovation incrémentale ou une innovation de rupture ? »
  • « Voulez-vous donner l’exemple ou responsabiliser votre équipe ? »

La réponse à toutes ces questions n’est jamais l’une ou l’autre, mais toujours les deux. L’équilibre exact entre les deux extrêmes sera différent dans chaque situation, mais si vous choisissez uniquement l’un ou l’autre, les résultats ne seront pas au rendez-vous.

Points importants à retenir

Pour conclure, travailler sur l’innovation exige un état d’esprit différent de celui auquel la plupart d’entre nous sont habitués. En tant que tel, il est souvent difficile pour les organisations de prendre des décisions intelligentes en matière d’innovation, et même si vous y parvenez, vous devrez peut-être aussi changer les points de vue de ceux qui vous entourent.

C’est l’une des principales raisons pour lesquelles beaucoup de personnes et d’organisations échouent en matière d’innovation.

Rappelez-vous qu’une décision médiocre maintenant est toujours préférable à une bonne décision plus tard – et assurez-vous de vous concentrer sur les décisions qui comptent vraiment, et non sur celles que les gens vous envoient simplement. C’est ce que signifie réellement « sortir des sentiers battus« .

Si vous parvenez à changer votre état d’esprit et à améliorer vos capacités de prise de décision afin d’être mieux préparé à faire face à l’incertitude et à la complexité, vous réussirez dans l’innovation – et dans la vie !

Dans le monde des affaires, certaines choses semblent mettre une éternité à mourir. Le chéquier, le télécopieur, la cabine téléphonique : pour une raison ou une autre, ces vieilles reliques continuent à tenir bon, même si elles sont largement dépassées, comme la boite à idées.

Un autre objet dépassé qui doit vraiment disparaître ? La boîte à idées physique.

Il fut un temps où les boîtes à idées pouvaient être un moyen utile de recueillir des commentaires anonymes. De nos jours, elles sont devenues has been, et ne sont qu’un symbole d’une administration paperassière.

De la collecte de verbatims clients à la récolte des feedbacks collaborateurs, les occasions sont nombreuses d’orienter leurs décisions dans le but ultime d’obtenir une meilleure satisfaction et expérience client/collaborateur.

Aujourd’hui, avec le processus d’amélioration continue, il existe des moyens bien plus efficaces que la boîte à idées pour recueillir les feedbacks des employés, des clients et des partenaires.

Dans cet article, nous allons vous expliquer les points bloquants avec cette méthode démodée, et pourquoi vous devriez plutôt investir dans une boite à idées digitale.

Pourquoi les boîtes à idées sont-elles toujours d’actualité ?

Au cours des décennies passées, les boîtes à idées physiques étaient le système de prédilection des entreprises pour encourager les avis et feedbacks constructifs sur la manière d’améliorer leurs produits et services. Elles constituaient également un moyen simple pour les entreprises d’obtenir un retour d’expérience de la part de leurs employés en matière de partage de l’information.

Cette méthode était considérée comme indispensable à la fois pour récolter des informations précieuses, mais aussi le moyen adéquat pour stimuler l’engagement et la satisfaction des employés.

L’idée était simple : les boîtes à idées physiques offraient une méthode fiable et anonyme pour communiquer tout message que les employés ne voulaient pas transmettre en personne.

Pourquoi vous devriez supprimer votre boîte à idées physique ?

Parce que les boîtes à idées s’apparentent à des dinosaures.

À l’ère des avis en ligne et des espaces numériques de recommandation (Google, forums, Facebook…), des avis laissés par les employés de manière anonyme (Glassdoor), la boîte à idées physique n’a plus les avantages d’il y a 50 ans, et sont également inefficaces pour obtenir les informations dont vous avez besoin pour améliorer les rouages de votre entreprise au fil du temps.

Pensez-y : à quand remonte la dernière fois où vous avez vu, ou même entendu, quelqu’un proposer une idée sérieuse via une boîte à idées ?

En effet, il n’y a aucune obligation de rendre des comptes lorsque les employés soumettent des propositions via une boîte à idées. Il n’y a pas non plus de moyen d’évaluer leur utilité, ce qui conduit à l’adage selon lequel les boîtes à idées physiques ne valent pas mieux que les broyeuses à papier.

Pire encore, si quelqu’un prend le temps d’écrire puis de poster des avis utiles par ce moyen et que rien ne se passe, il a l’impression que tout ce processus est inutile. Dans ce cas, la boîte à idées physique, en plus de nourrir la frustration, peut démoraliser à long terme.

Il existe des alternatives crédibles pour passer à l’action en transformant vos idées en solutions.

Pourquoi la boite à idées digitale est la meilleure alternative ?

Ne vous méprenez pas : même si nous détestons la boîte à idées classique, nous souhaitons que les entreprises soient en mesure de recueillir des idées et des informations précieuses auprès des employés et des clients en première ligne.

Un système de boite à idées digitale est un moyen beaucoup plus efficient d’atteindre les mêmes objectifs de transparence et d’amélioration continue pour recueillir les meilleures idées de leurs employés tout en permettant un gain de temps et d’énergie.

Comment fonctionnent les boites à idées digitales ?

Plutôt que de disposer d’une boîte à idées physique, les membres de l’équipe soumettent leurs idées via une plateforme web ou une application mobile. S’ils souhaitent que leur nom figure à côté de leur idée, libre à eux de le faire. Sinon, ils peuvent soumettre des suggestions de manière anonyme.

Une solution de collaboration visuelle permet aux entreprises de recueillir les idées d’amélioration de leurs employés, mais avec quelques différences essentielles :

  • Un suivi visuel : pour suivre automatiquement les progrès de l’entreprise dans la réponse à ces idées, ce qui facilite la visualisation des projets.
  • Demandes régulières : pour permettre aux employés et aux clients de partager leurs envies, idées et besoins, récolter leurs insights ce qui augmente le taux d’engagement.
  • Rappels automatiques : pour avertir les collaborateurs dès lors qu’ils doivent passer à l’action, ce qui réduit les risques d’oubli.

En recueillant les idées des employés de façon continue, les membres de la direction les dirigent ensuite vers le département concerné pour qu’elles soient prises en compte rapidement. Cela permet de s’assurer que les idées soient adressées aux bons interlocuteurs et augmente les chances de succès.

Mieux encore, la direction peut suivre et communiquer les changements apportés, aux conditions de travail et à ce qui découle du processus.

De cette façon, les entreprises peuvent recueillir les excellentes idées de leurs employés sur la façon d’améliorer leur environnement de travail. Elles peuvent améliorer les relations entre les managers et les employés en montrant que leurs préoccupations sont prises au sérieux.

Pour que cela soit efficace, il faut toutefois mettre l’accent sur la responsabilisation et l’action. C’est ce qui rend les boites à idées digitales si performantes : en automatisant le processus, il est hautement probable que les mesures adéquates soient prises.

Ces caractéristiques offrent de nombreux avantages aux entreprises, notamment par rapport à la boîte à idées standard. Examinons-les une par une.

D’autres alternatives à la boîte à idées

Les boîtes à idées digitales sont d’excellents de récolte de feedbacks, mais d’autres méthodes sont envisageables.

Un autre bon moyen d’obtenir des idées et des suggestions de la part des employés est d’organiser des séances de brainstorming. Si ces séances sont idéales pour créer des liens et renforcer l’esprit d’équipe, elles ne sont pas anonymes. Il est donc plus difficile pour les gens d’aborder des sujets sensibles.

L’idéal étant de coupler les séances de brainstorming avec des solutions de collaborations visuelles, cela permet en un clin d’œil de rapidement pouvoir co-créer avec les collaborateurs et les clients.

La mise en place d’un process intégrant une boite à idées digitale offre de nombreux avantages, notamment :

  • La facilité d’utilisation notamment en période de télétravail
  • Une plus grande transparence
  • Un engagement accru des employés
  • Une communication claire et directe
  • Des systèmes automatisés
  • Une boucle itérative plus efficace

Il n’y a vraiment aucune excuse pour avoir encore une boîte à idées physique. Croyez-nous sur parole, vos employés vous en remercieront !

La technologie fait partie intégrante du développement produit. Bien qu’elle présente de nombreux avantages, elle présente aussi quelques inconvénients.

Un problème potentiel est la présence de conséquences non désirées à partir d’actions considérées comme rationnelles. Lorsque cette pollution digitale devient un problème, comment pouvez-vous y remédier ?

Qu’est ce que la pollution numérique ?

Reconnaître les conséquences de la croissance technologique et à la pollution qui en découle prend du temps. Les entreprises doivent s’adapter au changement pour survivre.

Les données d’une récente étude réalisée par Forbes Insight montrent que les organisations qui récupèrent et analysent les données clients ont plus de chance de devenir des leaders sur leur marché. Or, seules 13% des entreprises interrogées entrent dans cette catégorie.

La mise en place d’une stratégie de transformation numérique aidera les dirigeants d’entreprises à lutter contre la pollution numérique. Celle-ci sera classée en 3 catégories :

  • Réduire la confiance dans les écosystèmes d’information

Les informations sont diffusées sur de multiples supports, mais elles ne proviennent pas toutes de sources fiables. Il est donc difficile de déterminer ce qu’il faut croire et cela suscite la méfiance.

  • L’effet de polarisation

La technologie contribue à l’effet de polarisation grâce à des publicités ciblées et à un temps d’attention plus important, notamment en fonction du nombre de vues sur les réseaux sociaux, grâce à l’engagement et à la preuve sociale : notes et avis des consommateurs, likes et follows

  • Pollution des médias sociaux

S’engager régulièrement dans des interactions polarisantes à travers le contenu sur les réseaux sociaux peuvent être dangereux pour la santé mentale.

Les 5 manières d’éviter la pollution numérique lors de la création de nouveaux produits

Voici 5 pistes pour éviter la pollution numérique lors de la création d’une stratégie de développement produits.

1. Avoir une vision claire et stratégique

Définissez votre vision pour avoir une idée précise de ce à quoi ressemblera le changement. Déterminez qui bénéficiera des retombées, pourquoi il est nécessaire et ce que le résultat permettra d’accomplir.

Établissez une stratégie de développement produit qui s’aligne sur votre vision. Elle vous aidera à marquer des progrès tout en développant votre nouveau produit.

2. Soyez acteur de votre transformation

L’ère numérique offre de multiples moyens d’atteindre les clients. Tout au long du processus de développement du produit, tenez compte de l’impact de votre produit sur les utilisateurs.

Tenez-vous et tenez votre entreprise responsable du changement. Assumez la responsabilité des décisions relatives aux produits et de leur impact sur le monde en général.

Planifiez votre stratégie de développement de produits en gardant l’avenir à l’esprit. Pensez à la façon dont votre nouveau produit peut évoluer dans le temps.

3. Renforcez votre culture d’entreprise

Investissez dans votre culture pour favoriser le changement. Une culture positive vous donne un avantage concurrentiel. Les employés qui comprennent la nécessité du changement numérique s’y adapteront plus rapidement.

Aller de l’avant ne se limite pas à la technologie. Choisissez des aspects humains que les employés peuvent utiliser dans leur travail quotidien. Il s’agit notamment d’organigrammes et de formations en leadership pour illustrer les effets positifs du changement.

Donnez à vos équipes le pouvoir de décision. L’expérimentation et la prise de risques ont pour avantage de créer un environnement agile.

4. Éduquez vos employés

La technologie est en constante évolution. Pour réussir sur le marché actuel, qui évolue rapidement, vous devez évoluer avec lui.

Formez vos employés pour qu’ils puissent mieux servir l’entreprise. Exigez régulièrement des formations afin que chacun soit en mesure de monter en compétence sur les nouvelles fonctionnalités et technologies.

Proposez des formations sous différentes formes pour qu’elles soient toujours d’actualité et conformes aux différents modes d’apprentissage. Les méthodes peuvent inclure des cours en ligne, des vidéos et des cours en présentiel.

5. Suivre les tendances

Les clients attendent des produits qui répondent à leurs besoins. Comme les tendances changent, vous devriez faire de même.

Ne pas accepter le changement entraîne des conséquences négatives. Les chefs d’entreprise qui choisissent d’ignorer les tendances actuelles risquent de perdre une partie ou la totalité de leur marché.

L’innovation est la clé du succès. Une recherche Accenture montre que 71 % des entreprises interrogées connaissent ou connaîtront des perturbations dans un avenir proche. Les nouveaux produits doivent être adaptés à l’évolution mondiale pour répondre aux besoins changeants des clients.

Pollution numérique : du clic au déclic

Pour conclure, voici 7 chiffres surprenants sur la pollution numérique.

2 outils d’évaluation de l’impact environnemental des produits

2 outils – l’analyse du cycle de vie et l’analyse des entrées-sorties – peuvent aider les gestionnaires à évaluer l’impact environnemental des produits.

1. L’analyse du cycle de vie

L’analyse du cycle de vie évalue l’impact environnemental d’un produit ou d’un processus sur l’ensemble de son cycle de conception, de production et d’élimination.

2. L’analyse des entrées-sorties

L’analyse des entrées-sorties utilise des données publiques sur les relations entre les entreprises du même secteur.

Ensemble, ces outils aident les gestionnaires à identifier les changements organisationnels susceptibles d’améliorer la performance environnementale de leurs produits ou processus et à évaluer les solutions possibles d’un point de vue environnemental.

Vous cherchez d’autres moyens d’innover lors de la création de votre stratégie de développement produit ?

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L’analyse des insights clients est un challenge qui concerne toutes les entreprises pour une raison commune : il existe une quantité importante de réponses textuelles sur de nombreux canaux.

En effet, confiance et expérience client vont de pair. Que vous dirigiez une PME ou que vous soyez décisionnaire au sein de votre entreprise, vos clients partagent des informations précieuses sur leurs préférences concernant vos produits et services.

Aussi simple que cela puisse paraître, le moyen le plus efficace d’améliorer l’expérience client consiste d’abord à demander à vos clients leurs idées, opinions et besoins, généralement sous forme de question ouverte.

Dès que vous avez recueilli les verbatims de vos clients, l’étape suivante consiste à transformer ces informations en actions immédiates. Comment pouvez-vous utiliser ces mines d’or d’information pour optimiser votre stratégie commerciale, vos décisions ou vos innovations produits ?

Digitaliser la recherche d’insights marché et de verbatims clients

Pour suivre les cycles technologiques rapides et améliorer les efforts marketing, les entreprises doivent adopter une approche plus agile et tirer parti des informations au sujet du parcours d’achat client. Une approche qui tient compte de la digitalisation des process dans 3 domaines :

  • Découvrir : De nombreux dirigeants admettent qu’il est plus facile de capturer des datas plutôt que de les écraser. Les entreprises doivent appliquer des analyses avancées de la quantité de données (structurées et non structurées) dont elles disposent pour une vue à 360 degrés de leurs clients. Leurs stratégies d’engagement doivent être basées sur une analyse profonde des comportements récents des clients et de leurs expériences passées avec l’entreprise, ainsi que sur les signaux faibles du marché.
  • Concevoir : Les consommateurs ont désormais adopté de nouveaux réflexes pour réaliser leurs achats, c’est pourquoi les entreprises doivent concevoir une expérience client convaincante dans laquelle toutes les interactions clés lors de chaque étape du parcours client.
  • Délivrer : Les campagnes de Marketing nécessitent l’utilisation simultanée de différents points de contact à chaque étape du parcours client, grâce à des équipes agiles d’experts : analystes expérience client, responsable marketing, UX/UI designers.. Ces équipes interfonctionnelles doivent posséder de solides compétences en matière de collaboration et de communication. Les tests itératifs sont un excellent moyen d’obtenir des commentaires de vos clients sur vos produits.

Voici 3 étapes fondamentales pour vous assurer que vous analysez efficacement les feedbacks de vos prospects et clients :

1. Exploitez les insights clients pour gagner en performance

Il y a de fortes chances que vous utilisiez déjà un outil d’analyse dédié. Exportez vos données et répertoriez les métadonnées clients pertinentes dans un tableur. En fonction de votre secteur d’activité, vous devriez obtenir les données suivantes :

Catégorisez vos feedbacks

Lorsque vous obtenez des insights client, il est essentiel de les classer et les organiser en thèmes de sorte à ce que chaque collaborateur ait une bonne compréhension, et ce quel que soit le département : Marketing, Commercial, Service Client, R&D

Voici quelques catégories dont vous pouvez tenir compte :

  • NPS
  • Sentiment
  • Segments
  • Sujets ou thèmes
  • Équipe / Département
  • Canaux de feedbacks

La catégorisation des thèmes est utile car elle implique chaque département dans la performance de l’entreprise. L’analyse des verbatims clients par catégorie vous aide à découvrir les problématiques profondes rencontrées par vos clients, dont vous n’avez peut-être pas encore connaissance.

2. Analyser les verbatims clients grâce à l’analyse des sentiments

Les « données non structurées » (ni organisées ni formatées) sont généralement difficiles à analyser pour plusieurs raisons :

  • Erreurs de frappe ou grammaticales
  • Plusieurs idées dans la même réponse
  • Sentiment imprécis ou confus
  • Trop grande quantité de réponses

La compréhension des sentiments dans le compte rendu textuel aide à identifier les forces, les faiblesses et les opportunités de votre entreprise :

  • Obtenir une vue d’ensemble du parcours client de bout en bout
  • Améliorer l’expérience client de manière plus stratégique avec des produits adaptés à leurs besoins
  • Découvrir des opportunités qui renforcent la fidélisation client, avec l’objectif d’augmenter la valeur vie du client (CLV).
  • Identifier les domaines d’amélioration dans vos Business Units en identifiant les tendances par sentiment exprimé.
  • Tirer des conclusions plus précises des réactions mitigées

3. Partagez les résultats analysés au sein de votre entreprise

Maintenant que vous avez vos données, vous pouvez créer un résumé des insights clients en fonction des tendances et de la popularité du sujet et en discuter avec votre équipe, et notamment :

  • Au service marketing, pour identifier les éléments différenciants, les points forts à forte valeur ajoutée, et ceux à mettre en avant dans les communications de marque.
  • Au service commercial, pour identifier les meilleurs arguments de vente pour convaincre plus facilement les clients.

Souvent, nous consacrons la majeure du temps à l’analyse, mais s’il n’est pas partagé dans toute l’organisation celui-ci est inefficace.

Nous espérons que cet article vous a convaincu de l’importance d’intégrer les insights et verbatims clients dans les tableaux de bord des services de votre organisation. Si vous avez de conseil ou de posez une question, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous. Nous nous ferons un plaisir d’échanger avec vous pour vous guider.

Au XXe siècle, Coco Chanel a été la première créatrice à innover en utilisant le jersey (grâce à des méthodes de créativité simples et peu coûteuses).

À l’époque, le jersey était un tissu peu coûteux utilisé uniquement pour les sous-vêtements masculins. Clairement inspirée des vêtements pour homme, Chanel fait le choix d’utiliser le jersey pour le public féminin. Les tissus plus chers ayant été rationnés pendant la Première Guerre mondiale, Chanel achète le tissu à bas prix et utilise ce tissu confortable et fonctionnel dans ses créations. Devenue icône de la mode, après une enfance pauvre, elle se distingue par une personnalité marquante et un talent hors-norme.

Ce n’est là qu’un exemple d’esprit créatif en mesure de proposer des solution pragmatiques et innovantes. Et elle n’est pas la seule. Avoir un esprit créatif est une compétence qui peut être apprise et perfectionnée.

Qu’est-ce que la pensée créative et la pensée critique ?

La pensée créative consiste à s’atteler à la réalisation de projets par des méthodes et des idées nouvelles et peu conventionnelles – en d’autres termes, à sortir des sentiers battus. Aussi connue sous le nom de pensée divergente. Vous connaissez peut-être le terme « pensée critique », qui est plus analytique dans la mesure où il s’agit d’évaluer des idées existantes plutôt que d’en créer de nouvelles.

Qu’est-ce que la pensée latérale ?

La pensée latérale est une méthode de pensée créative dans laquelle il est courant d’utiliser la logique et le raisonnement pour construire des schémas de pensée et trouver des solutions qui ne sont pas immédiatement évidentes.

Edward de Bono a inventé ce terme en 1967, avec sa méthode dite des 6 chapeaux de la réflexion. Une approche qui incite à prendre du recul et observer une situation donnée sous six angles différents, 6 modes de pensées distincts ou « filtres » matérialisés par 6 chapeaux de 6 couleurs différentes.

La pensée latérale se distingue de la pensée verticale, méthode traditionnelle de résolution de problèmes étape par étape.

L’exemple classique utilisé par de Bono est celui du Jugement de Salomon. Dans ce récit, le roi Salomon était chargé de régler un litige entre deux femmes prétendant être la mère d’un enfant. En utilisant la pensée latérale, Salomon a proposé de couper le bébé en deux et de donner à chaque femme une moitié. Cette décision a révélé la vérité : alors que la 1ère femme acceptait les conditions, l’autre a supplié Salomon de donner le bébé à sa rivale pour éviter de nuire à l’enfant, se révélant ainsi être la vraie mère. Véritable preuve d’une pensée latérale, la solution est à sa surface d’une simplicité trompeuse, alors que son processus de développement implique des capacités de réflexion complexes.

Quelles sont les compétences en matière de pensée créative ?

Il n’est pas nécessaire d’être dans une discipline créative telle que les arts visuels ou du spectacle pour faire preuve de créativité. Bien que la pensée créative est une alliée précieuse dans les professions artistiques, vous pouvez appliquer le processus à un large éventail d’autres domaines.

Par exemple, l’orateur grec Démosthène a été raillé la première fois qu’il a prononcé un discours en public. Pour affirmer ses compétences, il s’est entraîné avec une bouche pleine de pierres. Il se retirait dans une grotte pour s’entraîner pendant des mois, et se rasait un côté de la tête pour s’empêcher de quitter la grotte, sachant qu’on se moquerait de lui s’il le faisait.

Il existe plusieurs compétences que vous pouvez développer pour profiter des avantages de ces techniques. Parmi les compétences de créativité, on peut citer :

  • L’expérimentation
  • Des points de vue opposés
  • Poser des questions
  • Communication
  • Organisation

Quels sont les avantages de la pensée créative ?

La pensée créative fait partie intégrante de l’activité intellectuelle. L’utilisation de la pensée créative amène un changement d’état d’esprit pour passer à l’action.

Penser de manière créative peut également vous permettre de développer des idées qui pourraient vous amener à proposer de nouvelles innovations.

De nombreux grands penseurs et entrepreneurs sont ou ont été des penseurs créatifs ont fait certaines des plus grandes découvertes et inventions de tous les temps : Marie Curie, Steve Jobs, Nikola Tesla, Ada Lovelace… la liste est infinie. Si nombre de ces innovateurs de génie avaient des idées et des méthodes peu ordinaires, leurs résultats parlent d’eux-mêmes ; ils ont fait du monde moderne ce qu’il est.

Comment développer sa pensée créative ?

Si ce talent ne vous vient pas naturellement, il existe plusieurs techniques que vous pouvez utiliser pour vous former et faire monter en compétences vos collègues pour faire de la créativité une facilitatrice.

1. Faire un brainstorming

Les sessions de brainstorming peuvent contribuer à générer des idées. Elles peuvent être particulièrement efficaces si vous avez une grande équipe, car vous serez en mesure de générer davantage d’idées. Veillez à inclure tous les membres de l’équipe, même les personnes qui ne sont pas directement impliquées dans le projet ou dont le travail ne consiste généralement pas à résoudre ces problématiques. Ces membres peuvent avoir des idées uniques parce qu’ils viennent d’horizons différents et peuvent avoir des façons différentes d’aborder le problème par rapport à vos méthodes habituelles.

Comment démarrer ?

Lorsque vous réunissez vos équipes en groupe pour faire un brainstorming, établissez quelques règles de base. Parmi les règles habituelles, citons la possibilité pour chacun d’avoir son mot à dire, la valorisation égale de toutes les idées (même si vous ne pouvez probablement pas les mettre toutes en œuvre, vous devez noter toutes les idées exprimées par les membres de l’équipe) et l’interdiction de critiquer ou de dénigrer.

Vous devrez également suivre certaines étapes et techniques pour que les séances de brainstorming soient productives. Définissez l’objectif de la séance et expliquez pourquoi vous recherchez de nouvelles idées.

Vous voudrez peut-être poser des questions ouvertes pour développer la créativité de chacun. Ne venez pas en sachant que vous allez probablement suivre une idée que vous avez déjà développée, ou que vous faites perdre du temps à tout le monde. Vous risquez également de passer à côté de la créativité et de l’innovation du groupe dans son ensemble ; d’autres personnes pourraient avoir des idées auxquelles vous n’avez même pas pensé.

Une fois le groupe réuni, vous pouvez demander à chaque personne de proposer une première idée et encourager tout le monde à s’exprimer. Vous pouvez également noter les idées sur un grand tableau blanc, en notant la contribution de chacun pour montrer que toutes les idées sont valables.

Grâce au brainstorming, vous serez en mesure de produire de nombreuses idées différentes et pourrez finalement choisir celles qui vous semblent les plus appropriées pour votre projet.

2. Instaurer des jeux de rôle

Le jeu de rôle est une méthode de formation courante dans les groupes militaires et d’intervention d’urgence. Certaines entreprises ont commencé à utiliser cette méthode pour former de nouveaux employés.

Les jeux de rôle ne doivent cependant pas être limités seulement aux nouveaux employés. Lorsque vous mettez en scène différentes situations et scénarios, vous pouvez développer de nouvelles façons d’aborder un problème et proposer des solutions pertinentes. Vous aiderez également les membres de l’équipe à prendre confiance en eux et à se sentir plus à l’aise dans des situations inhabituelles, car ils devront réagir rapidement à des situations inédites.

Le jeu de rôle implique que deux ou plusieurs membres d’un groupe jouent une situation. Il peut s’agir de scénariser un rendez-vous client, faire une présentation, interviewer ou résoudre des conflits. En fait, vous pouvez jouer toute situation qui pourrait être compromettante par une « répétition ».

Lorsque les membres de votre équipe sont capables de jouer un scénario avant de rencontrer la situation dans la vie réelle, ils auront un peu d’entraînement pour trouver des solutions rapidement. Vous pouvez également envisager le scénario d’une manière différente et plus élaborée, avec des moyens uniques de résoudre les problèmes.

Comment démarrer ?

Lorsque vous commencez un jeu de rôle, commencez par expliquer les enjeux puis engagez un véritable plan d’action. Introduisez les problématiques rencontrées et décrivez en quoi le jeu de rôle pourrait être utile pour y répondre, afin que les membres du groupe commencent à réfléchir à la manière dont ils l’aborderont.

Précisez que vous et les autres membres de l’équipe n’êtes pas là pour juger ; vous voulez plutôt que le groupe développe des solutions et des façons de gérer les différents scénarios qui pourraient se produire dans leur travail. Attribuez des rôles et mettez la situation en scène.

Après la séance de jeu de rôle, faites un compte rendu. Demandez aux membres du groupe de discuter de ce qui s’est bien passé et de ce qui pourrait être amélioré. Si l’objectif de la session est de trouver de nouvelles idées pour un projet ou une situation, vous pouvez noter les différentes idées apportées par les participants.

3. Recadrer la situation

Recadrer un problème ou une situation peut vous aider à le réinterpréter. Lorsque vous présentez le problème d’une nouvelle manière, vous ouvrez différentes possibilités quant à la manière dont les gens réagissent, ressentent et examinent la situation, ce qui peut finalement conduire à de nouvelles solutions. Envisagez d’autres significations, contextes et perspectives pour la situation en question. Réfléchissez également à ce que le problème peut vous apprendre. Une fois que vous aurez examiné ces différents angles, vous pourrez peut-être voir la situation sous un nouveau jour et découvrir une nouvelle approche.

Vous pouvez aussi demander à d’autres personnes de reformuler le problème pour vous. Cela peut augmenter le nombre d’angles à partir desquels vous pourrez envisager le problème et les solutions possibles.

4. Tirer le meilleur parti du flow créatif

Lorsque vous êtes complètement absorbé par un projet au point d’être tellement immergé que vous en oubliez la notion du temps, vous êtes dans un état de « flow créatif« . Cet état est corrélé à une forte performance créative, ce qui signifie que vous pourriez produire certaines de vos meilleures idées lorsque vous y êtes immergé.

Le flow créatif se produit lorsque vous êtes profondément impliqué dans une activité qui vous engage et vous apporte du plaisir, donc si vous êtes passionné par un projet, vous avez plus de chances de vous retrouver dans cet état.

Vos pensées et idées pendant que vous êtes dans cet état pourraient représenter certaines de vos plus grandes réussites.

5. Restez ouvert d’esprit et flexible

Une qualité commune que l’on retrouve chez les personnes créatives est qu’elles ont tendance à ne pas voir de limites là où d’autres pourraient en voir ; les limites ne font qu’entraver l’innovation. Si vous remarquez constamment les limites de ce que vous pouvez faire, vous ne pourrez pas développer de solutions qui « sortent des sentiers battus ».

Au lieu de se limiter à ce que les règles permettent, les personnes qui pensent de manière innovante ne voient pas les solutions comme étant limitées. Au lieu de cela, ils utilisent des compétences créatives de résolution de problèmes pour voir les possibilités comme illimitées.

Si vous souhaitez améliorer votre processus et vos compétences créatives, soyez ouvert aux solutions qui peuvent dépasser les contraintes que vous connaissez. Considérez également les idées des autres, ce qui peut impliquer des processus de résolution de problèmes peu familiers ou atypiques pour vous et votre équipe.

L’ego : votre meilleur ennemi

Vous pouvez et allez probablement rencontrer des revers dans votre carrière et votre vie. Toutes vos idées ne se réaliseront pas. Ce qui vous distinguera, c’est votre capacité à considérer les échecs comme temporaires, plutôt que permanents. Si vous continuez à essayer, vous finirez par réussir – il vous faudra peut-être trouver une nouvelle approche pour y parvenir.

Mary Higgins Clark, écrivaine célèbre appelée la « reine du suspense », a reçu 40 lettres de refus en 6 ans avant de publier son premier romain. A son actif, Mary a 51 romans, et chacun d’entre eux a été un best-seller.

Aussi, ayez confiance dans vos capacités et vous réussirez. Si un membre de votre équipe a une idée lumineuse, faites-le savoir aux autres. On reconnait les leaders à leur faculté à reconnaître les réalisations des autres et leur donner du crédit, de sorte que les membres de votre équipe seront plus motivés.

Aujourd’hui, 58 % des entreprises mettent en oeuvre des projets de co-création pour stimuler l’innovation.

Ne pas traiter les consommateurs comme de simples acheteurs, mais les transformer en une partie de ce qui représente et produit une marque est possible grâce à la co-création.

En 2014, McKinsey affirmait déjà que près de 90 % des managers étaient en phase avec la valeur apportée par la collaboration entre les marques et les consommateurs.

Passons en revue 5 entreprises qui ont réussi à tirer parti de la co-création et partageons les bonnes pratiques en la matière. mais d’abord, petite piqûre de rappel !

Qu’est-ce que la co-création ?

La co-création consiste à inviter les parties prenantes parties prenantes (généralement les clients) à innover de manière collaborative. Les idées sont partagées et améliorées ensemble, plutôt que gardées pour soi.

La co-création vise à aboutir à des idées de nouveaux produits, ou même à apporter des solutions techniques à des questions complexes de fabrication.

5 exemples de projets de co-création réussis

  • Nike
  • Burger King
  • Cuisinella
  • Salomon
  • Leroy Merlin

1. Nike : faire la cour(se) avec les consommateurs

Du marketing participatif à la co-création ! C’est sur cette base que Nike inclus ses clients dans le process de co-création produit grâce à de nombreuses initiatives :

  • Lancement d’un site lors de la Coupe du monde 2006 qui encourageait les consommateurs à partager des vidéos de leurs prouesses techniques au football. Et les autres consommateurs étaient invités à commenter et évaluer les vidéos.
  • Le site Nike ID qui a organisé un concours où 20 clients ont eu la chance de concevoir des sneakers. Le consommateur ayant recueilli le plus de votes par ses pairs était récompensé chaque mois.
  • La collaboration entre Nike et Apple, avec la commercialisation de l’Apple Watch Nike, a permis aux adeptes de la course à pied de suivre précisément leurs séances et partager avec une large communauté de coureurs leurs expériences, tout en les aidant à améliorer leur entraînement.

Ces initiatives ont permis de connecte des millions de consommateurs entre eux et, surtout, à la firme à la virgule. L’entreprise reçoit directement les feedbacks, suggestions et idées de ses clients. L’accès privilégié aux données de leurs clients permet d’en savoir plus sur les besoins client et surtout permet à Nike d’avoir un avantage concurrentiel considérable sur leurs concurrents.

2. Burger King : des emballages réutilisables pour réduire l’impact environnemental

Comment ça marche ?

Basé sur le principe de l’économie circulaire de l’analyse des verbatims et des insights client, le géant de la restauration rapide Burger King a décidé de lancer 2 emballages d’un genre nouveau :

  • Des contenants réutilisables pour le Whopper
  • Des gobelets réutilisables pour le café et les sodas

D’abord prévus pour les restaurants situés au Japon, au Canada et aux Etats-Unis en partenariat avec l’entreprise TerraCycle, Burger King incitera ses clients à retourner les emballages pour qu’ils soient nettoyés de manière hygiénique sans danger avant chaque utilisation.

Le PDG de TerraCycle, Tom Szaky, à l’initiative du programme Loop l’affirme : « Pendant le COVID, nous avons constaté l’impact environnemental de l’augmentation des commandes à emporter, ce qui rend cette initiative d’autant plus importante ».

Lorsqu’il sera remis au consommateur, chaque emballage utilisé sera consigné. Dès lors que ce dernier le retourne et le remet dans la boucle, il est alors remboursé. Un premier pas vers le zéro déchet !

Burger King et TerraCycle ont pour ambition d’utiliser chaque emballage 100 fois à minima. Ce qui d’une part réduit drastiquement l’impact environnemental et surtout la quantité d’emballages à usage unique et de matériaux vierges que Burger King doit produire.

Burger King s’est également engagé à s’approvisionner à soutenir la production d’emballages durables. En effet, 100% d’entre eux proviendront de ressources renouvelables, recyclées ou certifiées d’ici 2025.

Et en France ?

Depuis le jeudi 19 décembre 2019, un projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire oblige les établissements de restauration rapide à servir les consommateurs qui commandent sur place dans des récipients réutilisables. Il va falloir un peu de patience puisque la date limite pour l’application de cette loi est fixée au 1er janvier 2023 au plus tard…

3. Cuisinella mise sur la co-création pour inventer la cuisine de demain

Challenge co-création Cuisinella Mushin
A gauche, les idées proposées par les consommateurs Cuisinella sur Mushin
A droite, le résultat final : le plan de travail escamotable

Engager les clients au service de la co-innovation

Quelle innovation produit permettrait de réussir l’aménagement d’un coin repas dans la cuisine ? Telle était la problématiques soulevée par l’équipe produit Cuisinella.

Pour accélérer son processus innovation et concrétiser ses stratégies consumer-centric, Cuisinella a fait le choix d’utiliser la plateforme Mushin pour rendre accessible et efficient ce processus. Ainsi, les irritants sont rapidement identifiés, les idées, les intentions produit sont valorisés et les ajustements affinés. Les clients représentent désormais de véritables acteurs de leur relation avec la marque et prennent la parole pour donner leur avis.

Cuisinella a fait appel à la collaboration visuelle pour permettre à ses équipes d’interagir instantanément et de partager, commenter des idées en photo avec ses consommateurs en tirant le maximum de bénéfices de l’intelligence collective.

Si vous souhaitez approfondir la lecture, je vous invite à télécharger le cas client.

4. Salomon : la co-création interne levier d’engagement et d’innovation

Qu’est-ce que la co-création interne, exactement ?

La co-création interne vise à mobiliser les collaborateurs dans la création de nouveaux produits. Pour innover en interne au sein d’une équipe dont les membres travaillent à distance, tout l’enjeu réside dans la création d’une démarche globale permettant d’impliquer l’ensemble des collaborateurs.

La co-création interne : un must-have pour les équipes Salomon

Digital inspiration Wall Salomon – Gamme de produits Sports d’Hiver

L’objectif annoncé par David Farcot, Responsable du Design chez Salomon, est clair. Créer davantage de transversalité et d’agilité en faveur des équipes Design & Produit, en vue de collecter et de challenger des idées, inspirations pour aboutir à une meilleure visualisation et à la création de la nouvelle collection de produits du rayon sports d’hiver.

La co-création interne est un véritable levier d’engagement. Puisqu’elle favorise la collaboration du collectif, stimule l’esprit d’équipe, met en avant l’entraidevalorise les bonnes idées et les succès. En tant que driver d’innovation, la co-création met en exergue la culture du feedback à travers un dialogue constructif.

En savoir plus sur le cas Salomon.

5. Leroy Merlin : Répondre aux besoins client avec une gamme de produits adaptée

Aperçu des inspirations et réalisations partagées sur la communauté de co-création

« Chaque projet consommateur est une expérience ». Leroy Merlin l’a bien compris en lançant la mission de co-création « La déco s’invite en quincaillerie » pour booster le développement de sa gamme de produits.

Pendant plusieurs semaines, les consommateurs étaient invités à partager leurs plus belles réalisations et échanger sur le sujet de l’aménagement de l’habitat et du bricolage créatif. Bref, une expérience unique, visuelle et collaborative. Tout un programme !

L’objectif : récolter leurs insights et leurs usages en matière de bricolage créatif, ajuster la gamme actuelle pour la renouveler et l’aligner sur les nouvelles tendances.

Il s’agit aussi d’aller plus loin que la simple proposition d’idées et d’inspirations en leur permettant de partager leurs réalisations, toutes plus inspirantes les unes que les autres !

Exemple de réalisation d’une consommatrice : Range-jouets « fait maison »

Au total, ce sont 50 consommateurs avec plus de 600 réalisations, qui ont participé aux côtés du Chef de Produit : « En échangeant avec les consommateurs sur la plateforme Mushin, Leroy Merlin prend conscience de nouvelles problématiques produits et propose d’y apporter des solutions concrètes« , précise l’équipe communication.

Pour en savoir plus, je vous invite à découvrir les explications détaillées ici !

Conclusion


Faire de la co-création une réussite exige une vision et une planification minutieuses. Les objectifs sont clairs : gain de temps, d’énergie et de coûts pour bénéficier d’une longueur d’avance sur vos concurrents !

Si vous souhaitez découvrir d’autres exemples inspirants en matière de crowdsourcing, je vous invite à lire cet excellent article de Lidia Boutaghane.

Discutons de vos enjeux, de vos projets et imaginons ensemble comment Mushin peut appuyer votre transformation !

Prêt à lancer votre programme de co-création pour développer de nouveaux produits avec vos consommateurs ?

Aujourd’hui plus que jamais les chefs de produits se concentrent sur l’efficacité du run des nouveaux produits, l’amélioration de produits existants, et la performance de la justesse d’offre. Il est nécessaire pour eux de continuer de maîtriser les tendances du marché et les besoins des consommateurs afin d’ajuster au mieux les produits. Les restrictions suite à la crise sanitaire du covid19 ralentissent certaines étapes de ce process et peuvent mettre en péril l’innovation.
Mushin propose 5 manières d’aider les chefs de produit à être plus efficaces dès aujourd’hui.

1/ La digitalisation de la remontée d’insights qualitatifs
La clef pour être à la pointe de l’innovation et de la pertinence produit est de connaître ses consommateurs et son marché, de connaître les évolutions, les besoins, les pain points et les attentes afin d’y répondre le plus justement possible. Collecter et analyser les données concernant le produit efficacement garanti une meilleure expérience, un produit plus juste, et un consommateur plus satisfait.

La collecte d’insights quanti se fait facilement, mais qu’en est-il de l’étude quali ? La situation actuelle rend les tables rondes plus difficiles à organiser, et celles-ci restent coûteuses. Mushin propose de digitaliser les tables rondes clients en connectant les consommateurs/clients aux équipes produits directement sur la plateforme visuelle.

Cela permet, par exemple, de récolter directement et digitalement les informations nécessaires sur les usages des produits, pour confirmer que la gamme actuelle répond correctement à la cible client prioritaire. La digitalisation et capitalisation de ces informations permet, dans un deuxième temps, d’avoir tout ce qu’il faut pour faire des ajustements et modifications, directement depuis le feedback des consommateurs. Dans tous les cas, toute modification ou amélioration de produits commence par la compréhension de l’usage client.

2/ La capitalisation et organisation de l’information pour une meilleure exploitation
Être « data-driven » est aujourd’hui crucial pour pouvoir collecter les données les plus pertinentes au sujet des consommateurs, du marché, et des produits et donc gagner en avantage compétitif. Après la collecte d’insights, la capitalisation et le stockage de l’information font la différence pour un bon chef de produit. Ranger et organiser l’information afin de pouvoir facilement la consulter, l’utiliser et la partager permet de gagner un temps considérable !

Pour développer un nouveau produit, ou déterminer quelles améliorations apporter à des existants, la première étape est de puiser dans l’information disponible concernant le lancement de ce type de produit le plus récent, les taux d’adoption, de satisfaction, etc. N’est-ce pas encore plus efficace et pertinent d’obtenir l’avis et les images en direct des sentiments de consommateurs ? Un feedback visuel et concret afin de comprendre plus en détails les besoins d’amélioration des produits.

3/ Le gain de temps sur la phase amont du développement de produits
La phase amont du processus de développement de produits, de la conception au cahier des charges, est peu digitalisée. Or, c’est durant cette phase qu’ont lieux le plus grand nombre d’échanges, et donc d’où vient le plus grand nombre d’incompréhensions. Réunir les différents participants de la discussion de développement de produit sur une seule et même plateforme améliore la communication pour un gain d’efficacité significatif. En effet, les aller-retours séquentiels entre équipes, au sein des équipes pluridisciplinaires, et avec les contributeurs externes tel que les fournisseurs peuvent amener à une perte de temps d’environ 2-3 semaines sur la phase amont du processus de développement de produits.

4/ Redonner de l’importance aux valeurs RSE
Dans le monde actuel, où le changement évolue de plus en plus rapidement, il est important de prioriser responsablement. Les dimensions sociale et environnementale doit continuer d’être au cœur du travail des chefs de produits afin d’améliorer l’image de la marque en continu, de se différentier aux yeux des consommateurs et potentiels clients, et donc d’augmenter l’avantage compétitif de l’entreprise.

A propos de Mushin
Créée en 2013 à Marcq-en-Baroeul (59), Mushin est la première plateforme digitale de visuel et de chat. Son concept tourne entièrement autour de la conviction du fondateur : « quand on parle produit il faut parler visuel ». Organiser des images et ouvrir un dialogue autour de ces insights pour innover en réunissant tous les acteurs du produit.

Contact
Bernard Soriano
bernard@mymushin.com
06.88.07.05.84

www.mymushin.com

While consumer centric strategies are being challenged during these unusual times, Mushin offers to place the final consumer at the heart of companies’ creative processes. An answer to develop products remotely, visually and digitally, by uniting product stakeholders. A digital platform for visual co-creation, a digitalized focus group.

Developing products and innovating remotely, it’s possible!
From first product inspirations to approval of samples, product owners are not connected enough to other actors of the product development process. Communication within multidisciplinary teams is linear and sequential most of the time, with only 20% of creative ideas being saved in the upstream process.

Thanks to real time and visual interactions, Mushin makes the process efficient and accessible: 100% of ideas, product intentions and adjustments are capitalized, and multi-skilled teams are coordinated. A common collaboration platform to guarantee innovation, involvement, and a strong link between all product stakeholders.

For Cuisinella, “engaging consumers in the innovation”, great!
“Gather together and place the consumers in the innovation process to develop new products ideas in few weeks”. Early adopter Cuisinella, from the Schmidt group, used the Mushin interface to revolutionize the product development process by placing the final customer at its center and truly bring to life their consumer-centric strategies.

Used as a digital focus group, Mushin brings a live solution to listen to consumer trends allowing to identify pain points and imagine together product innovations. The platform aligns the product engineer and designers with the final consumer through a direct dialogue. Cuisinella places consumer needs at the center of its creative process, all 100% remotely.

About Mushin
Founded in 2013 in France, Mushin is the first platform of visual sharing and chat for product teams. Its concept revolves entirely around the founders’ conviction: « when we speak about products we must speak visually”. Organizing images and discussing efficiently around those insights to innovate.

CONTACT INFO
Bernard Soriano
bernard@mymushin.com
+33 6.88.07.05.84

www.mymushin.com

La reprise de l’activité post-covid amène les entreprises à se concentrer sur la performance commerciale à court terme et sur le run. Préparer les prochaines collections, renforcer l’innovation produit pour amener de la différenciation et donc attirer les clients reste une nécessité absolue, une priorité. L’impossibilité de déplacements, de buying trips, de tables rondes clients et de meetings en présentiel pour l’ajustement des nouveaux produits complique d’ores et déjà le quotidien. Avant que cela ne compromette l’avenir, Mushin propose un outil de co-création dédiée à la collaboration autour du produit. Des insights aux intentions produits, l’information sur les nouveaux produits et les gammes est partagée de façon visuelle. Plus besoin de présentiel pour co-développer vos nouveaux produits grâce à la digitalisation du processus amont.

La vague du digital… un outil pour tous !
Ces dernières semaines nous contraignent à moderniser nos processus. Ce n’est plus uniquement la vision du comité de direction mais bien une nécessité pour délivrer. La période de confinement nous a appris que la plupart des équipes sont prêtes à télétravailler mais que développer de nouvelles gammes ou collections nécessite de nombreux allers-retours et discussions. Grâce au visuel et à l’image, l’essence même de Mushin, tous les acteurs du produits, chef de produit, fournisseur, consommateurs, designers, techniciens, équipes marketing, insight conso… peuvent être réuni dans une même plateforme et imaginer de manière visuelle les produits de demain.

En effet, le sentiment d’urgence qu’engendre la crise soulève le problème du temps nécessaire au développement d’une collection, à l’innovation. Les allers-retours séquentiels, entre les équipes en internes qui n’absorbent pas l’information de la même manière, avec les externes… peut faire perdre un minimum de 2-3 semaines. Avec Mushin, l’information est disponible au même endroit pour tous afin d’éviter la perte de data et d’information, et de réduire les mauvaises interprétations.

Ainsi, les équipes pluridisciplinaires accèdent de façon visuelle à la totalité l’offre et/ou de la gamme. Elles peuvent communiquer et réaliser les ajustements nécessaires en temps réel pour qu’elle soit plus cohérente, et peuvent inviter des partenaires externes tel que les consommateurs et fournisseurs pour qu’ils contribuent également à l’amélioration et la pertinence des nouveaux produits.

Placer vos consommateurs au cœur du processus d’innovation!
Bien qu’un grand nombre de consommateurs achètent moins, les marques et retailers doivent garder le lien avec eux. La co-création permet aux consommateurs de prendre part à la conception des prochains produits qu’ils achèteront. Une nouvelle solution pour assurer la construction d’une offre cohérente et l’efficacité de la performance des nouveaux produits.
Selon une étude de McKinsey & Company publié fin 2019, la digitalisation de l’amont des processus créatif est le parent pauvre de la création produit. C’est dans cette phase que résident les principaux gains d’efficacité et de performance. Développer un avantage compétitif durable, c’est optimiser la phase de définition du produit. Les gains sont nombreux et pourraient se résumer à no waste et speed to market.

No waste tout d’abord car les pertes sont nombreuses. Mushin permet à La Redoute de diviser par 3 le nombre d’échantillons utiles à la définition du produit en digitalisant les AR avec les fournisseurs. Qui connait le coût réel d’un échantillon ? Selon Fashion3, au-delà du coût apparent de 50 à 100€ pièce, les coûts indirects sont faramineux. Le vrai Waste se compte en billets d’avion, coûts de transport, de FeDex, en main d’œuvre pour ouvrir et stocker les échantillons et coûts directs car ces échantillons font partie intégrante du prix de revient des articles qui seront commandés. Le coût social (HR) des personnes qui perdent du temps à brasser des produits inadaptés à la demande de la marque. Toujours selon Fashion3 les 50 à 100€ sont finalement près de 900€ pièce. Moins d’échantillons, moins de temps gaspillé, des économies. Bref, Mushin est bon pour la marque et fait du bien à la planète.

Speed to market car le digital permet de passer de l’air du séquentiel au collaboratif. Les parties prenantes du produit (de l’insight à la validation de l’intention) s’inscrivent dans un échange dynamique et temps réel dans lequel, tous sont alignés et s’ajustent au quotidien. Bénéfice : on décide plus vite ensemble de produits plus justes et cohérents.

Les designers, fournisseurs, et consommateurs sont dans la boucle et interagissent plus rapidement et directement, ce qui réduit considérablement les allers-retours séquentiels, le time-to-market, et les coûts associés!

A propos de Mushin
Créé en 2013 à Marcq-en-Baroeul (59), Mushin est la première plateforme digitale de visuel et de chat. Son concept tourne entièrement autour de la conviction du fondateur : « quand on parle produit il faut parler visuel ». Organiser des images et ouvrir un dialogue autour de ces insights pour innover en réunissant tous les acteurs du produit.

CONTACT PRESSE
Bernard Soriano
bernard@mymushin.com
+33 6 88 07 05 84

www.mymushin.com

Alors que les stratégies consumer centric des entreprises sont mises au défi en ces temps incertains, Mushin propose de placer le consommateur au cœur du processus créatif des entreprises. Une réponse pour développer des produits à distance, de manière digitale et visuelle, en réunissant tous les acteurs du produit. Une plateforme digitale de co-création visuelle, une table ronde digitalisée.

Rendre possible le développement produit et l’innovation à distance
Des premières inspirations à la validation des échantillons, les chefs de produits sont insuffisamment sous contrôle dans le processus de développement produit porté par les designers. Du fait d’un fonctionnement séquentiel, linéaire, et en silos, les équipes souffrent d’importantes pertes de temps et seules 20% des idées sont valorisées.

Grace au visuel et au temps réel, Mushin propose de rendre accessible et efficient ce processus : 100% des idées, intentions produits et ajustements émis sont capitalisés et les différents contributeurs du produit sont mieux coordonnés. Une seule et même plateforme collaborative garantit l’innovation et le respect des délais.

Pour Cuisinella, « engager des clients au service de l’innovation », génial ! 
« Fédérer un pool de consommateurs et les rendre acteurs de notre processus d’innovation » pour créer des nouveautés produits en quelques semaines. » La marque Cuisinella (Group Schmidt), utilise Mushin pour accélérer son processus innovation et concrétiser ses stratégies consumer-centric.

Utilisé comme « table ronde digitale », Mushin apporte à Cuisinella une solution live d’écoute des modes de consommation permettant d’identifier les irritants et d’imaginer ensemble des innovations produits. La plateforme permet d’associer le bureau d’étude, les ingénieurs produits, les designers, au dialogue direct avec les consommateurs. L’écoute du client est ainsi au centre de du processus créatif.

A propos de Mushin
Créé en 2013 à Marcq-en-Baroeul (59), Mushin est la première plateforme digitale de visuel et de chat. Son concept tourne entièrement autour de la conviction du fondateur : « quand on parle produit il faut parler visuel ». Organiser des images et ouvrir un dialogue autour de ces insights pour innover.

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Bernard Soriano
bernard@mymushin.com
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